7 décembre 2012

On a décoré le sapin.

Samuel avait posé sa journée, moi mon après-midi. On ne pensait pas qu'il neigerait tant, et puis on s'est dit qu'il n'y aurait personne et qu'on serait tranquille pour achter notre sapin. C'était vrai. On s'est dit aussi que Simon trouverait drôlement chouette de décorer le sapin. En fait non. D'abord il était un peu déconcerté qu'on vienne le chercher plus tôt, mais finalement assez content de retrouver son papa. Et une fois à la maison, il avait tout de même bien plus intéressant à faire que de poser des guirlandes : balayer l'entrée ! Et puis, ajouter des décorations, hiboux en feutrine et autres hérissons, c'est très surfait finalement, quand on a le carton du sapin à promener dans tout l'appartement... 
Bon, tant pis. Il est quand même beau notre sapin, et puis Simon aimerait beaucoup qu'on branche la guirlande lumineuse, ça lui a bien plu ça.

24 octobre 2012

Fin de journée

On sort du boulot, on cesse d'être un employé/un collègue/un chef, on quitte les clients pénibles/le travail répétitif/le chef exigeant/le collègue saoulant/l'environnement stressant ou bruyant... (Parfois aussi, on quitte un travail passion avec des collègues géniaux et un chef sympa) Mais avant de redevenir le colocataire sympa/l'ami bienveillant/le conjoint génial/le parent formidable ou même un glandeur sur son canapé, on a souvent un moment de transition, pour oublier son métier et décompresser. Certains ont besoin d'une musique particulière dans leur voiture (relaxante ou revigorante...), d'autres apprécient de marcher un quart d'heure, il y en a qui ont besoin d'un temps de silence en fois rentrés chez eux.
Moi j'ai 3 minutes à pieds pour devenir Maman. C'est court. Mais le sourire de Simon qui se précipite vers moi, c'est instantané :  le boulot est resté au bureau, j'ai changé de rôle.
Souvent, je retrouve Simon au parc. Il joue dans le bac à sable, et lâche tout pour venir me rejoindre. Parfois il veut jouer au toboggan, d'autre fois il veut sortir, courir après les pigeons, ou aller regarder le chat. Un chat noir, couché sous un balcon, sur un paillasson. Qui cligne des yeux en nous observant. Simon reste à distance, il tient bien ma main. Il aimerait pouvoir caresser le chat, mais n'ose pas s'approcher. Simon m'emmène en promenade sur les pelouses, ramasser des marrons, des cailloux, pour les mettre à la poubelle...
Je récupère ses affaires, échange quelques mots avec sa nounou, le prends sur mon dos. Et nous prenons la route. Il me montre les "bé !" poubelles (sa grande passion), les "bateau" voitures, les "mé" barrières de parking, les "là" oiseaux...
Il caresse mon bras pour avoir un biscuit, de l'eau. Il joue avec mes cheveux. Il tire à deux mains sur mon épaule en disant "Maman !" pour que je le regarde et nous échangeons un sourire. Il fait comme moi un signe de la main aux voitures qui nous laissent traverser. Il pose sa tête sur mon dos pour un câlin. Il s'enthousiasme d'une barrière de parking qui s'ouvre, danse sur mon dos. Et nous arrivons chez nous. Il allume le hall d'entrée, sonne à la porte, veut jouer avec l'interphone et souvent appelle "Papa !" Si Papa n'est pas encore là, Simon me le montre sur les photos de l'entrée. Je poses ses affaire, je fais descendre Simon de mon dos, enlève nos chaussures, et vais ouvrir les volets. On va jouer dans la chambre de Simon. Quand il entend les clés dans la porte, Simon va en courant accueillir son papa.

18 octobre 2012

De bon matin (j'ai rencontré le train... Voilà, vous avez le prélude de l'Arlésienne de Bizet dans la tête pour la journée !)

De bon matin, il faut Maman. Papa, Simon lui dit "non" au réveil. De bon matin, Simon chougne, il m'a entendue bouger, il a commencé à s'extirper lui-même de sa gigoteuse. Une fois dans les bras de Maman, il dit "Papa", de bon matin, on pousse la porte de la chambre où celui-ci profite encore un peu de la couette. Et puis souvent, il faut "émer" la porte avant d'aller vers la cuisine. Là, de bon matin, d'abord il faut "amé" la lumière, puis si "lole" il faut "dedans" : les casseroles ne peuvent pas rester sur l'égouttoir, il faut les ranger. Puis, tantôt "tato" pour avoir un biscuit, tantôt coucou de la main au placard du haut, celui-là oui : Simon mange du Nutella à la petite cuiller. Mais ce matin sa petite cuiller, elle est dans son bol, qu'il n'a pas fini hier soir, et qu'on a rangé dans le frigo. J'ouvre le frigo, Simon reconnaît le bol, "pâtes" : oui, Simon a mangé des pâtes au petit déjeuner ce matin. Suivies de Nutella comme il se doit. Puis de "l'eau l'eau", avant d'aller s'habiller. "oui".
Une fois habillé, Simon va voir son Papa, qui fait des trucs vachement sympas à la salle de bain, où le radiateur est "chaud" (et Simon de souffler dessus). Mais si Maman entreprend de refaire le lit, "dodo", Simon vient jouer entre les oreillers... Quand tout le monde est habillé, "chaussures", Simon sait sortir les siennes (surtout si ce sont les bottes). Et parfois, "ma" "bobo" : il faut d'abord balayer les poussières qui tombent quand on sort du placard nos chaussures de la veille (décidément c'est bien le fils de son père !). On enfile les vestes, on prend les sacs : voilà, on peut partir.

7 août 2012

Simon a des goûts de luxe

Il faut quand même avouer que nous l'avons bien cherché : nous aurions pu, dès sa naissance, lui donner à chaque repas le même lait en poudre pas très très bon (en tout cas lui il n'aimait pas trop ça, le lait en poudre), plutôt que le lait de maman qui change de goût en fonction de ce qu'elle a mangé. Nous aurions pu éviter les purées et compotes maison, nous aurions pu garnir sa purée de pommes de terre ou ses pâtes d'emmental français industriel et insipide, et lui donner des portions de Vache Qui Rit, mais non, chez nous, on mange du Parmesan, du Comté, du Beaufort... et Simon aime ça. Il aime aussi la pintade bonne femme et les pommes de terre aux champignons, il aime la fera, il aime les abricots, les cerises, les framboises et les fraises, il sait même dire "pêche" (j'en déduis bêtement qu'il aime ça)... vous verrez que bientôt, il nous réclamera des huîtres et du foie gras ! (ce qui ne l'empêche pas de vouloir aussi nos frites quand on se prend un McDo)

24 juillet 2012

Simon parle

Alors que son cousin Enguerrand décrivait fièrement son monde ("Tintin", "canard", "pinpon"...) Simon s'est longtemps contenté de 3 mots, "deu" pour "donne", "eu" avec un geste pour que nous l'emmenions quelque part et "llllà" pour nous montrer quelque chose.
Mais peu à peu, si on y fait attention, des mots sortent. Souvent il nous faut un moment pour réaliser que ce ne sont pas des babils de petit qui se raconte des histoires dans sa langue propre : totuch (avec le "ich laut" allemand, pour ceux qui en ont fait) désigne les chaussures qu'ils nous apporte, qu'il veut mettre (ou nous faire mettre). Douche (même prononciation) veut bien dire ce que vous avez lu. Quant à "l'eau l'eau"... j'aimerais juste savoir pourquoi il le dit toujours deux fois. Vendredi soir il m'a dit "su dos" et le lendemain "man dos". Et même, hier soir, "dedans" en montrant son bol pour avoir du parmesan. Alors oui, même s'il dit régulièrement "maman" pour "papa" (mais jamais le contraire), Simon parle de mieux en mieux et développe son vocabulaire. Il n'a pas commencé par "aquarium" ni "aérospatiale", tant pis. On a aussi échappé à "Capoué !" c'est un fait.

19 juin 2012

Brève de stats

Il y a des blogueurs connus qui peuvent faire un article de plusieurs sur les requêtes tordues qui leur ont amené des lecteurs. Ce n'est pas mon cas. Je note que beaucoup arrivent via google image en cherchant des photos de Venise, en particulier la statue (contemporaine) d'enfant qui tient une grenouille. Et j'ai été amusée de constater que, face à tous ceux qui sont arrivés ici grâce à l'expression clé "grasse matinée", il y en a un ce mois-ci qui cherchait "visite matutinale". Mais quand on sait quelles sont nos horaires de grasse matinée (youhou... 7h30 !), on peut dire que les deux ne sont pas incompatibles...

3 juin 2012

Simon, 18 mois, SDF

Non, il ne s'agit pas du drame social d'une famille jetée à la rue avec un enfant en bas âge. Ni d'une histoire de séparation, rassurez-vous Papa et Maman ont bien l'intention de rester ensemble encore longtemps. Il ne s'agit pas non plus d'un enfant qui changerait de chambre chaque soir. Non, ici le D c'est pour Doudou. Simon est Sans Doudou Fixe. Il a testé tous les chiffons, se les passant sur l'oreille avant de les laisser tomber au sol. Il joue souvent avec le petit mickey ou le lapin orange au moment de s'endormir, chez nous. Chez sa nounou, il y a d'autres peluches, et si elle lui mettait systématiquement le lapinou qui est dans son sac les premiers temps, voilà un moment qu'il n'a pas servi. Simon prend ce qui lui tombe sous la main. Même, hier soir, il a pris avec lui la boîte à musique du tourniquet qui, autrefois, dansait au-dessus de son lit. Il a joué avec un moment, et l'a gardée en main alors qu'il dormait déjà à moitié, protestant lorsque je tentai de la lui enlever. J'y suis retournée au moment de me coucher, il l'avait lâchée, je l'ai rangée. Ce soir, il préférera peut-être son pingouin bleu, ou sa girafe ? On verra.

7 mai 2012

potager

Voilà, donc, je l'avais demandé, je l'ai eu : mon potager de balcon. Je ne l'ai pas monté tout de suite, parce qu'il faisait vraiment un temps tout pourri à ne pas mettre le nez sur le balcon, parce que j'avais une tendinite, et parce que je n'avais encore rien à y mettre. Mais une semaine après, le 29 avril, nous l'avons monté. Enfin, c'est surtout Samuel qui a bossé, j'avoue avoir été très très quiche sur ce coup-là. Incapable de me servir d'un tournevis (par contre, j'ai déjà utilisé avec succès une scie circulaire. Mais bon, là, il n'y en avait pas besoin.) Et vendredi dernier j'ai reçu les premières petites plantes à mettre dedans. J'ai donc investi dans 70l de terreau (60*60*20cm, le compte y est) et j'ai profité de la sieste de Simon dimanche pour planter :
  du persil      de l'estragon    de la sauge
 et cinq variétés de fraises (gariguettes, charlottes, gento, gorella et fraises des bois). Il reste un peu de place pour les tomates cerises, qui seront bientôt disponible chez mon fournisseur préféré. Si avec ça on ne passe pas un bel été...
Maintenant il faut que je fasse réviser mon vélo, et on y montera le siège pour Simon, comme ça je pourrai l'emmener en balade, le long du Thiou ou en direction de la plage de Sevrier (quand je serai devenue une vraie sportive, on partira pique-niquer au bout du lac -avec Samuel et son vélo bien sûr- , on y fera une petite sieste, on y prendra un bon bain et on rentrera. Par le même côté, parce que la côte de Menthon, elle est trop dure pour moi et puis, on doit y rouler sur la route, alors non, c'est pas pour une famille ça.)

4 mai 2012

différences de style

C'est une évidence, les enfants imitent, ils apprennent des autres enfants autant que de nous, leurs parents. Mais dans ces nouveaux comportements chacun garde son style. La nounou de Simon a gardé quelques mois un petit Farfadet de 2 ans et demi, qui s'est remis à marcher à quatre pattes se voyant entouré de petits qui ne savaient pas encore marcher debout. Mais s'il a régressé sur ce point, il n'a pas perdu la façon de faire des caprices, se rouler par terre en hurlant. Et Simon a cru bon d'en faire autant. Enfin, à sa manière : quand il ne veut pas que je lui ferme sa veste, il s'assoit sur mes pieds, puis glisse lentement sur le dos. En souriant. (Bon oui, si, parfois, on l'a quand même entendu crier et pleurer bien fort. Mais ça reste le style de notre petit charmeur !)

18 avril 2012

Il y a trois ans...

Il y a trois ans, nous passions la ligne d'arrivée d'un marathon entamé neuf mois plus tôt de la plus originale des façons. Un matin de juillet, au petit déjeuner, Samuel m'a dit "on n'a qu'à le faire en décembre, au moins on sera tranquille la date ne sera prise par personne d'autre. Ou non, tiens, carrément le 31 décembre. On dit à nos amis 'annulez tout ce que vous aviez prévu et venez faire la fête avec nous'." J'ai répondu "ok, je passe voir Hervé ce soir." Mais je ne l'ai pas fait. Je croyais qu'il blaguait. J'ai compris que non quand, le soir, Samuel m'a dit "j'ai l'impression que tu m'as pas pris au sérieux ce matin. Je suis vexé."
Alors je suis passée voir Hervé, on a fixé une "deadline", un rendez-vous, c'était parti. Le samedi suivant, Samuel faisait un diagramme de Gant pour qu'on n'oublie rien. Ce qui n'a pas empêché que certains trucs soient gérés bien bien à l'arrache, comme... la musique tiens, c'est un bon exemple ça. Avec un musicien qui n'était pas sûr d'être là pour accompagner notre entrée. Un changement de dernière minute qui exigeait quelqu'un pour faire chanter. Une partitions qu'ils devaient jouer tous ensemble alors qu'ils ne s'étaient encore jamais rencontrés... Heureusement qu'on a des amis formidables et pleins de ressources.
Et même si on savait que ce marathon allait nous épuiser, j'ai quand même dit à Samuel deux mois plus tard "Si si, inscris-toi à ces cours du soir, faut les valider avant qu'on ait des enfants. Fais tout ce que tu peux, après tu ne pourras plus." Et il l'a fait.
Voilà, il y a trois ans, nous avons franchi une étape, nous nous sommes lancés dans "une sacrée aventure", sur une musique de film d'aventure.
Et cela fait, nous avons posé les étapes suivantes. Hop, un appartement. Hop, un petit Simon... (à suivre)

30 mars 2012

différences de comportement

On ne se comporte pas pareil avec nos parents ou nos amis. C'est normal. Pour un tout-petit aussi. Je n'ai donc pas été surpris quand la nounou de Simon m'a dit que, chez elle, il se laissait changer sans problème, alors que chez nous depuis quelques temps, dès qu'on s'approche de la table à langer il commence à râler. J'ai pu observer ce soir la différence parce qu'il a fallu le changer avant de partir : en présence de sa nounou, il se met de lui-même sur le dos et reste tranquille, "coopératif" jusqu'à la fin, sans essayer de prendre la couche sale ou d'attraper un quelconque "jouet" à portée de sa main.
Elle m'a en revanche dit "Ces temps-ci il a la flemme de mâcher, il rechigne après les morceaux dans la compote de pommes, et se cale les carrés de jambon dans la joue comme un hamster pour avaler la purée tout rond." Dans l'heure qui a suivi, je l'ai occupé avec ce que j'avais sous la main, une pomme. S'il a d'abord bien joué avec, il a fini par ... 

28 mars 2012

Sourires du matin avec Simon

Les enfants sont la source de mille occasions de sourire et nous émerveiller (à commencer par leurs premiers sourires). J'ai envie de vous livrer les occasions matinales que Simon nous a offertes récemment.
Ce matin, Simon après la tétée du réveil est descendu de notre lit et s'est approché de ma tête... pour me faire des bisous ! (Il y a quelques mois, il rampait encore et nous léchait la figure). Au moment de partir, il a rangé lui-même les balais avec lesquels il aime jouer, a fermé le placard et a applaudi.
Vous savez peut-être à quel point une poubelle est un objet formidable et mystérieux, dans lequel Simon aimerait bien piocher les trucs qu'on a mis et y ranger lui aussi ses jouets. Vous savez alors aussi que tout ce qui est à portée de main est un jouet potentiel pour un tout-petit. En particulier la couche sale qu'on s'apprête à lui ôter. On a donc souvent l'occasion de gronder "Non, ne joue pas avec ta couche sale ! Non, ne joue pas avec la poubelle !". Lundi matin, Simon tout juste habillé se dirige tout droit vers la commode sur laquelle j'avais posé sa couche sale et, plus rapide que moi, l'attrape. Puis se dirige, tout sourire, droit vers la cuisine, ouvre la poubelle et y met sa couche. Il a semblé toutefois un peu surpris que je l'applaudisse en disant "c'est bien, t'as tout compris."


NB : pour ceux qui que ça intéresse, j'ai enrichi la liste d'idées-cadeau.

20 mars 2012

Cher Père Noël

Oui je sais, je ne crois pas au Père Noël, et puis ce n'est plus la saison. Mais je trouvais ce titre assez adapté. Voilà : mon anniversaire approche et Samuel m'a demandé ce que je veux. Comme d'habitude, je ne sais pas trop, surtout quand on me pose la question. Mais il y a des trucs dont je me dis "tiens ça me ferait plaisir comme cadeau" mais je n'ai personne à qui le dire et puis après j'oublie, et je me retrouve bêtement à dire encore "je sais pas" quand on me demande ce que je veux. Je vais donc vous mettre ici quelques idées, je complèterai l'article à mesure qu'elles me viendront, et puis surtout j'ai ajouté un gadget "liste" à ce blog, où je pourrai ajouter les idées, et puis les supprimer si quelqu'un me l'a offert ou si pour une quelconque raison ce n'est plus d'actualité. Comme j'ai dit "cher père noël", je me permets de rêver, donc je peux mettre dans cette liste des trucs que vous auriez honte de m'offrir tellement ça coût rien (un paquet de mouchoirs, ça sert toujours) ou bien des trucs que je ne connais personne d'assez riche pour m'offrir et puis en toute honnêteté je sais bien que ce serait un cadeau empoisonné (un château avec un grand parc et des écuries et un bois. Et un piscine d'eau de mer.). Et au milieu, des idées réalistes, seul ou à plusieurs, pour cette année ou pour une dizaine... Ou simplement pour continuer de rêver. Alors commençons :
- un laptopper  pour pouvoir me poser avec un portable sur les genoux sans me brûler, en m'asseyant en tailleur. Tant qu'à faire en 17 pouces, puisqu'on a un portable de cette taille.
- des "moufles de pieds", chaussettes pour tong. Attention, je ne veux pas des "gants" qui font tous les doigts je trouve que les orteils ont froid avec ça. Je veux juste la séparation du pouce. Plusieurs paires. Et si vous trouvez la version "mi-bas" et même "bas" (sans froufrou, en chair, "doré" ou noir) je veux bien aussi.
- un violon à 5 cordes. Oui je sais j'ai déjà un violon électrique. Et alors ? J'ai pas dit que j'en ai besoin, j'ai dit que ça me ferait plaisir. Ou un stage de lutherie au cours duquel je pourrais réaliser un tel instrument. En passant je suis sûre que la version alto du même instrument plairait bien à Tiphaine. (je ne sais pas quel crédit porter à cette annonce. Je préfèrerais pouvoir essayer avant d'acheter ça, qui existe aussi en version 5 cordes)
- une lampe solaire bleue (par exemple ça)
- un pommeau de douche lumineux (ça ne sert à rien mais ça me ferait bien marrer. Et ça amuserait aussi beaucoup Simon je crois)
- une tablette PC
- un siège bébé pour vélo et un casque pour Simon, histoire d'aller se promener le long du Thiou ou au bord du lac le dimanche.
- un tatamis.
- une sortie accrobranche
- un potager de balcon (dans ce genre-là)

Pour aujourd'hui c'est tout. Mais promis, dès que je tombe sur un truc sympa, je complète.

29 février 2012

Simon ne parle pas

Oui je sais, comme titre, ça claque moins que le "ça y est Simon marche" d'il y a 3 mois... Il n'est pas muet, entendons-nous, il est même plutôt bavard, mais pas en Français (ni en Italien, pour ceux qui se posent la question). Il faut dire que Simon sait se faire comprendre : pourquoi apprendre à dire "Papa chéri tu veux bien m'ouvrir la boîte s'il te plaît ?" quand il suffit de la lui mettre dans les mains et de la pousser vers lui en disant "mrrr mrrr mrrr" (écrit comme ça on peut penser à un chat qui ronronne mais en fait non. Il aurait fallu que je l'enregistre). Et même pourquoi apprendre à dire "j'ai faim" s'il suffit d'aller donner à Maman une brique de soupe et de bien la pousser vers elle avec un sourire et un regard qui disent "Tiens Maman, tu sais ce qu'il faut faire avec ça !" Désigner un objet et dire "de ... de" est une bonne façon de le réclamer, montrer une direction et dire "euh !" signifie bien qu'on veut y aller. Il n'est donc pas pressé de parler ; il a quelques molaires en cours de sortie et puis, il y a des choses plus importantes à apprendre à son sens : Simon est impatient de savoir manger tout seul. Il a trouvé comment saisir la cuiller pour la porter à sa bouche, mais pas comment la remplir. S'il aime le pain et les biscuits c'est qu'on peut les manger avec les mains...

21 février 2012

compote naturelle

Au début du mois il a fait particulièrement froid. Si vous ne le savez pas c'est que vous ne vivez pas en France métropolitaine. Le thermomètre affichait -12 le matin, je n'ose pas imaginer ce que ça avait donné la nuit. Bien sûr, les plantes qui ornaient le balcon sont quelque peu grillées : mon oiseau de paradis n'aura jamais des racines de 80cm de profondeur (pour les fleurs je savais déjà que c'était perdu), ma tomate jaune qui restait là depuis l'automne semble confite, je ne suis pas certaine de ce que deviendra mon figuier, peut-être l'olivier de Samuel, que je n'avais pas arrosé dans les jours qui précédaient, a-t-il survécu... (oui parce que bêtement, 2 jours avant cette descente de températures pourtant annoncée, je me suis dit "tiens ça fait longtemps qu'elles n'ont pas eu d'eau les pauvres elles doivent avoir soif").
Et sur le balcon, il y avait aussi des pommes. Elles ont gelé, et au redoux, ça tombait bien, j'avais besoin de matière pour faire de la compote à Simon. J'ai donc pris mes Canada grises, et j'ai commencé à les ouvrir pour voir l'état.






Elles semblaient déjà en compote, le froid les avait cuites. Le coeur se détachait tout seul, la peau aussi, et si le couteau était indispensable à enlever la peau tout le reste aurait aussi bien pu être fait à la cuiller. J'ai quand même fait cuire un peu, sait-on jamais. Le résultat plaît bien à son destinataire.

5 février 2012

à retardement

Bon, ça date un peu, je n'avais pas pris la peine de le mettre en ligne sur le coup mais j'avais envie de le dire :
Pour ma fête
J'ai eu un Pratchett
C'est chouette !
Voilà, merci à Samuel qui m' offert "Le guet des orfèvres", 15ème volume des annales du Disque-Monde.

23 janvier 2012

Bonzaï d'hiver, sir

(Ce jeu de mots d'une qualité douteuse vous était offert par la boutique "les p'tits cadeaux parfaits" de Pérusse-Land) Un petit article pour souhaiter bon anniversaire à Samuel. Pour de multiples raisons je ne pourrai pas faire aussi original que Gaël. Alors je souhaite quand même plein de bonheur à l'homme de ma vie, j'espère profiter de sa compagnie encore longtemps.
Et j'en profite pour en souhaiter autant à 2 blogueuses que j'aime bien : Karaz (si vous avez suivi le tout premier lien de cet article vous connaissez déjà son blog, donc) et Rore.

17 janvier 2012

Une petite photo

pour vous montrer les progrès de Simon : parce qu'entre les premiers pas, et cesser de repartir à 4 pattes pour aller plus vite, il s'écoule un peu de temps. Maintenant, quand il entend Samuel rentrer le soir, c'est sur ses deux pieds qu'il se précipite dans l'entrée. Et lorsque nous avons un peu de temps, nous le laissons marcher un peu sur le parking. Ou, comme ce jour-là où nous allions manger chez les parents de Sam, sur le trottoir. C'est pris à l'arrache avec mon téléphone, mal cadré, et si vous ne saviez pas que ce sont eux vous ne les reconnaîtriez pas, mais je suis très fière de mon petit Simon qui marche à côté de son papa !