22 décembre 2010

Et oui parfois il ouvre les yeux, en voici la preuve

Ça fait relativement longtemps qu'on a pas écrit d'article et comme on nous l'a demandé à de nombreuses reprises voici une photo de Simon avec les yeux ouverts.


Oui je sais on ne voit pas plus la couleur de ses yeux, mais pour info ils tournent de plus en plus au marron... comme ses parents.

12 décembre 2010

"Joyeux anniverslurp"

C'est ce que j'ai dit ce matin au réveil à Samuel. Voilà, ça fait déjà 8 ans qu'on se fait des slurps, des poutoux, des câlins. Qu'on invente des mots, qu'on raconte des fariboles. Et qu'on fait des projets. Samuel, qui était allé chercher son chocolat du jour (calendrier de l'Avent oblige) m'a donné en petit déjeuner un chocolat en cœur : on peut dire que la forme était de circonstance, et avec Simon qui tétait, je ne pouvais pas manger grand-chose d'autre... Alors voilà, on va tout faire pour durer encore, disons, 80 ans ? Oui, je sais, j'aurai 110 ans. Et alors ? Si on est encore en vie d'ici-là, j'espère qu'on s'aimera toujours, qu'on se fera toujours des slurps et qu'on partagera toujours nos blagues nulles.

7 décembre 2010

Musique

Simon a passé une nuit plutôt calme : il faut bien dire ce qui est, réussir à le langer ça change la vie. Il a donc tenu endormi 5 heures avant de réclamer sa pitance. Une fois nourri par contre je n'ai pas réussi à le re langer correctement, j'ai donc préféré l'allonger près de moi pour finir la nuit plutôt que d'insister et m'énerver. Il s'est réveillé sans trop de bruit à 6h15, parfait, j'ai commencé de le nourrir, ainsi il serait éveillé et repu au départ de son papa qui pouvait finir sa nuit tranquillement.
Vers 8h je me suis recouchée, avec lui : 2h de sommeil, les deux que j'ai passées à le nourrir dans la nuit, ça fait du bien ! Malheureusement au réveil, il a fallu changer Simon et j'aime autant vous dire qu'il n'a pas aimé ça du tout. Il s'est mis à hurler, rien ne pouvait le calmer. Il n'avait pas faim, gigotait trop pour être langé, ne voulait pas de câlin.
Pas faim, en est-on sûr ? Oui mais si c'est ça il me faut un peu de temps pour me "déballer", et puis s'il faut passer une demi-heure à une heure assise dans la même position, autant mettre de la musique. J'allume donc l'ordinateur et choisis : Muse. Au premier accord, Simon s'est tu. il a commencé à regarder le monde autour de lui, un bon moment assis à tourner la tête d'un côté et de l'autre, assis sur le bureau, puis a fini par piquer du nez.... bien plus efficace que la boîte au-dessus de son berceau ! (bon ça aussi c'est un truc que son papa réussit mieux que moi...)

5 décembre 2010

Notre petite journée et notre longue nuit

Depuis hier matin Simon et Agnès sont rentrés à la maison, on nous prédisait une journée épuisante et une disparition pure et simple des grasses matinées. Voyons ce qu'il s'est réellement passé.

Simon a été nourri à la maternité aux alentours de 8h et après 6h de sommeil il s'est réveillé à la maison. Que de changements, il a donc passé une grande partie de l'après-midi à regarder le monde qui l'entourait. Nous les "grands" (on reste un peu de grands enfants quand même) on ne peut pas se rendre compte à quel point une nappe rouge est un objet intrigant qui peut mobiliser l'attention d'un nourrisson durant des heures. Au final la journée fut plutôt calme (tout est relatif on part quand même du principe qu'il y a un bébé à la maison qui mange environ toutes les 4h).

Le plus dur finalement fut la soirée, il avait un peu de mal à manger... disons qu'il se réservait pour plus tard... NCIS en fond sonore il gigotait et somnolait par alternance. Finalement le premier à s'endormir fut son papa à 20h30 (oui je sais je crains). Agnès donna un repas à Simon à 23h puis le changea pour enfin venir se coucher. La fête pouvait enfin commencer.

23h30 : Simon n'arrive pas à dormir dans sa nacelle qui se trouve loin de ses parents (au moins 40cm).
00h00 : Maman prend Simon dans ses bras pour le calmer
00h10 : Simon est calmé et Maman le repose entre Papa et elle.
00h15 : Simon trouve qu'il devrait se mettre à la natation et gigote donc dans tous les sens
00h20 : Papa le prend dans ses bras
00h25 : Simon est calmé et Papa le repose entre Maman et lui.
00H35 : Nous revoilà à la piscine
00h50 : Papa se lève pour aller changer Simon
01h10 : Simon est changé, mais il a aussi faim que s'il avait subi un siège.
01h15 : Papa confie Simon à Maman pour qu'elle lui donne le sein.
01h30 : Finalement tout ce beau monde se calme avec Maman d'un côté, Simon au milieu qui mange en dormant et Papa de l'autre côté.
01h35 : Tout le monde dort... ouf enfin
06h00 : Simon a de nouveau faim (pour changer).
06h10 : Simon mange
06h35 : Il est rassasié.
06h45 : Maman se lève pour le changer.
07h00 : Papa prend Simon dans ses bras pendant que Maman se rendort
07h30 : Maman et Simon dorment, Papa somnole dans le lit
09h00 : Papa se lève, mais avant attrape son appareil photo pour immortaliser l'instant.

Donc au final ce n'est pas qu'on ne peut plus faire de grasse matinée, c'est juste qu'on peut pas dormir pendant la nuit. Les gens sont médisants.


4 décembre 2010

Il est un privilège qu'on aimerait garder toute sa vie...

C'est celui de passer avant tout et tout le monde. Par exemple, mon plateau-repas arrive, je me dis "Chic, Simon dort encore, j'ai le temps de manger avant de le nourrir". Eh bien il s'est réveillé, et j'ai dû laisser refroidir mon repas. Heureusement, il est gentil, il n'en abuse pas. Il y a bien des fois où justement, il profite de ce que je mange pour émerger doucement et regarder le monde autour de lui avant de manifester sa faim.

3 décembre 2010

Photo à la maternité

Comme promis voici une photo du petit Simon, vous pourrez remarquer aussi sa girafe doudou.

1 décembre 2010

Simon est là

Ça y est, Simon est né lundi 29 novembre à 20h. Il pèse 3,370Kg et fait 50cm. Sa maman va très bien et comme on l'avait prévu avec Agnès il attendait tout simplement la neige pour venir.

Bientôt quelques photos

21 novembre 2010

Impatience

Vous avez pu le constater, Samuel est très impatient de voir enfin la trombine de son petit. Moi aussi (un peu moins, il faut lui laisser le temps à ce petit...). Tellement impatient, en fait, qu'il s'ennuie profondément. Il n'a pas très envie de jouer, de regarder un film... non, ce qu'il voudrait faire ce week-end, c'est voir enfin Pioupiou en vrai, pour lui faire des câlins et des poutoux. Est-ce que Pioupiou attend qu'on se soit fixés sur son prénom ? Ou bien est-ce qu'il attend juste la date qu'on nous a indiquée, pour être juste à l'heure ?

16 novembre 2010

"Bon, quand est-ce qu'il arrive?"

Le grand jeu de cette fin de mois est d'essayer de deviner la date à laquelle "Pioupiou" décidera de pointer le bout de son nez. Le terme est prévu pour le 25 mais vu ses parents il pourrait très bien arriver avant ou après.

Les paris sont donc ouverts.

23 octobre 2010

dessert

Quatre poires, à mon bureau, commençaient à trouver le temps long.
Une pomme dans le transport avait reçu un coup.
Toutes ensemble en morceaux sont allées batifoler dans mon plat à gâteau sur le feu, sous un couvercle.
Une tombée de cassonade blonde les a arrosées.
Samuel s'est amusé à casser le chocolat (pâtissier "corsé" à 65%) qui, les rejoigant, doucement a fondu, aidé par le jus.
Un tour de cuiller pour mélanger, laissons refroidir...
Mmm, délicieux!

20 octobre 2010

sac à main

Certaines filles ont un sac à main tellement petit qu'on se demande à quoi il sert : tout juste la place d'y mettre leur portefeuille, et pas de bandoulière pour le porter à l'épaule...
D'autres ont un sac énorme, dans lequel elles peuvent mettre une grande bouteille d'eau et des fruits et légumes pour 3 jours (c'est moi ça, enfin, parfois), ou encore une trousse de maquillage aussi grande que leur salle de bain.
Généralement, on y trouve le portefeuille, souvent plus conséquent que celui de leurs hommes, un paquet de mouchoirs, un chéquier, des lunettes de soleil, et plein de trucs en vrac. Parfois même les papiers de Monsieur dont les poches sont trop petites...
Et pourquoi le portefeuille de Madame est-il si conséquent ? Outre des photos de leur famille, les filles ont tendance à y garder une collection impressionnante de cartes de fidélité : magasins de fringues plus ou moins spécialisés, d'alimentation bio, hypermarchés, librairies, boutiques de cosmétiques...
J'ai réduit mon portefeuille, grâce à une poche de mon sac à main, qui contient ma collection de cartes. Parfois je me dis que je ne devrais pas les emporter partout, c'est de l'encombrement inutile. Mais je sais bien que, le jour où j'en aurai besoin, je les aurai oubliées à la maison (même ne sachant parfaitement dans quelle(s) boutique(s) je dois me rendre).
Et puis, il y a des situations comme hier matin, où je me suis félicitée de garder sur moi tout ce barda : j'ai sorti deux cartes de fidélités pour gratter la rosée gelée sur le pare-brise de la voiture. Promis, on retrouvera les outils adéquats sous peu, mais en attendant, on était bien contents de faire avec les moyens du bord.

10 octobre 2010

soirée séparés

Il arrive quelquefois que nous passions la soirée chacun de notre côté. Lors de (rares heureusement) déplacements professionnels par exemple, ou bien aussi l'un sort avec ses amis, l'autre reste à la maison (on pourrait sortir en même temps, ça limiterait le nombre, non? si c'était si simple...). Vendredi soir, nous étions invités tous les deux, mais Samuel était d'astreinte et ne pouvait donc pas se déplacer : il lui faut pouvoir répondre à une éventuelle demande dans un temps limité. J'ai donc dû le laisser tout seul pour la soirée et la nuit. Je craignais qu'il ne s'ennuie un peu, ses amis n'étant pas disponibles pour une partie des jeu en réseau. Finalement, il m'a raconté sa soirée en ces termes : "Je suis allé en boîte draguer plein de jolies filles...
_ Oh, et tu les a fait danser avant de les ramener à la maison ?
_ Non, on a plutôt joué à Civ5"

6 octobre 2010

J'assume...

Samuel et moi n'avons pas les mêmes goûts musicaux.
Bon, nous n'aimons tous deux ni le rap, ni le R'N'B, ni la techo, et souvent, quand je n'aime pas du tout, il y a peu de chances que Samuel apprécie. En revanche il y a bien des musiques que j'aime et pas lui (chanson francophone à texte...), et quand il me dit "Elle est nulle ta musique" je lui réponds généralement "Tu n'aimes pas, c'est différent".
Ce matin pourtant, j'avais envie d'écouter O-zone. Et je reconnais moi-même que ce n'est pas de la bonne musique, vraiment... mais ça me faisait sourire. Oui, ça m'a mise de bonne humeur. Il y a pourtant bien d'autres musiques qui peuvent mettre de bonne humeur, Lilly Allen par exemple, mais non, là c'était vraiment leur tube "Dragostea Din Tei" que j'avais envie d'entendre.
Parfois c'est comme ça, j'écoute des trucs nuls, et j'assume. Malgré les protestations de Pioupiou (quoi qu'en fait, peut-être qu'il a aimé, qu'il "dansait", et je devrais peut-être ne pas trop écouter ça si je ne veux pas risquer qu'il le veuille en berceuse plus tard !)

19 septembre 2010

Le nouveau jeu de Samuel

Il y a ceux qui cassent les noix et qui les mangent comme elles viennent. Il y ceux qui les mettent en morceaux dans leur brownie. Il y a ceux qui les passent ensuite au mixer avec de la roquette et de la crème pour en faire une sorte de "pesto". Il y a ceux qui veulent des cerneaux pour décorer leurs gâteaux ou pour faire une salade élégante. Il y a ceux qui font des bateaux avec la coquille, et qui veulent donc que les deux moitiés soient intactes.
Et puis, il y a Samuel. Qui cherche à ouvrir les noix sans en casser le fruit. Et qui réussit.

dimanche d'automne

C'est presque l'automne et les matins s'en ressentent : il fait froid. L'après-midi, c'est autre chose, souvent le soleil chauffe et cogne, on finit la journée en ayant trop chaud. Et puis, le soir tombe, et c'est trop vite la nuit. La nature n'a pas encore beaucoup changé ses couleurs, et peut-être que c'est encore plus déprimant. C'est peut-être aussi pour ça que depuis 2 semaines Samuel ne se lève plus à 7h le samedi matin. Je me suis même levée avant lui hier et aujourd'hui...
Des tours pour prendre des photos, on en a fait, on l'impression qu'il n'y a plus rien qu'on ait pas encore fait à Annecy. Depuis un moment, on ne sort en ville le week-end que si on a un truc à acheter ou "magasiner". Alors quand Samuel m'a dit qu'il avait envie de sortir à vélo prendre des photos au bord du lac, ça m'a surprise. Et lui, ça l'a un peu surpris que je veuille l'accompagner. Un pull, une écharpe, une gourde, son appareil photo et nous voilà en route. Nous avons profité de la nouvelle piste cyclable en direction d'Annecy-le-Vieux, et nous sommes posés un moment. Attendre que le soleil veuille bien se remontrer, rire des cygnes qui voudraient qu'on les nourrisse... C'est toute une famille, qui draguait les promeneurs et chassaient un jeune harle bièvre de leur zone de "mendicité".
J'aime beaucoup la photo que Samuel a prise.

17 septembre 2010

Question du jour

Question: savez-vous pourquoi un Ipad ne remplacera jamais un journal?



Maintenant vous savez...

(merci NewsDay)

8 septembre 2010

Sondage

Comme vous pouvez le constater, j'ai mis en ligne un sondage. Oui, moi j'aimerais votre avis. Parce que non, nous n'avons pas choisi notre opérateur sur des critères esthétiques (de même que Samuel ne choisit pas sa carte graphique en fonction de la couleur), sinon nous n'aurions jamais choisi celui-là. Mais Samuel estime que tout de même, malgré toutes les évolutions qu'ils y apportent, leurs "box" et autres "décodeurs TV" restent globalement moches. Moi, je suis du genre qui m'en tamponne l'oreille avec une babouche, même si c'est dans le salon je ne me suis jamais figurée un seul instant que ça pouvait faire l'objet d'observations de nos amis, contrairement au choix des meubles, photos et objets déco.
Il a cependant raison, le design laisse à désirer, et j'ai pour ma part un avis là-dessus : c'est leur marque de fabrique. Ils savent qu'on reconnaîtra au premier coup d'œil ce matériel qui manque d'esthétique, et ils pensent que s'ils se mettent à le faire élégant, ça risque de nous perturber...

29 août 2010

Dodo...

Il arrive à tous de se coucher trop tard un soir de semaine, et ce n'est pas le lendemain que l'on peut récupérer. Le surlendemain d'une partie un peu trop nocturne de "Left4Dead", Samuel m'a laissé regarder les rediffusions de notre série préférée, pour aller récupérer un peu. Lorsque je suis venue, je l'ai embrassé avant de me changer et l'ai réveillé (un poutou, ça ne réveille pas toujours...). "Comment ça se fait que t'es déjà levée ?" m'a-t-il demandé, émergeant. Heureusement, il s'est vite rendormi. Pour se lever à 7h30 le lendemain, samedi. Il n'avait donc pas tout à fait récupéré, et nous avons encore veillé tard, invités chez des amis...
Allait-il rester éveillé durant tout le Grand Prix ? Celui-ci terminé, je suis allée éteindre la télé, devant laquelle il avait fermé les yeux, mais depuis très peu, puisqu'il a su me dire qui avait gagné !

21 août 2010

bricolage et vues de l'esprit.

Depuis quelques temps déjà, sur Internet ou en boutique, nous "magasinons" des affaires pour Pioupiou. Nous avions déjà une écharpe de portage (et même deux), nous commencions à regarder lits, meubles, poussettes... Nous avons donc profité du désert aoûtien d'Annecy, et sommes allés à Epagny regarder, demander les délais de livraison... Il se trouve que pour le lit, c'était en stock, et puisque nous étions sur place, ça nous éviterait de revenir et de se casser la tête à essayer de le faire entrer dans la voiture alors qu'on aurait peut-être d'autres choses. Nous voilà donc de retour avec le lit à monter. Les pieds sont de couleurs différentes aussi Samuel me demande -t-il : "On met comment les pieds, les bleus sur un côté, ou bien les bleus à l'avant (ou l'arrière) ?
_ Chaque couleur en diagonal.
_ Comment ça ?
_ Comme ça d'où qu'on soit, on voit les deux couleurs...
_ Ah. C'est compliqué les filles."
Nous fixons les pieds, plaçons les taquets, viennent les parties intermédiaires :
"Dis voir, les taquets là, c'est pour poser le sommier ?
_ Oui.
_ Alors il faut retourner cette partie sinon on va avoir un problème...
_ ... Mais non... T'as aucune imagination c'est tout."
Encore une vue de l'esprit. Bon, on n'a pas pu finir le montage : il y a un défaut de fabrication, il manque des trous. Puisqu'on doit emprunter une perceuse, elle va servir (vous auriez envie, vous, de tout remettre dans le carton et de retourner au magasin vous plaindre ?)

12 août 2010

Encore une histoire de pluie

Lorsque j'ai quitté Annecy jeudi dernier, il pleuvait. Comme précédemment pour Venise, je partais vers le soleil. Et je n'ai pas été déçue : sur une semaine à Vaison-la-Romaine, nous avons eu une petite demi-heure de (fine) pluie nocturne. Mais lorsque nous sommes rentrés, le ciel était gris, et ce matin, il pleuvait fort lorsque nous nous sommes levés...

4 août 2010

inhabituel

Pour la baignade, Samuel aime que l'eau soit chaude (30 degrés...), que le ciel soit bien bleu. Tous les deux, nous aimons que la plage ne soit pas trop remplie. Donc, les rares fois où j'avais réussi à me faire accompagner sur la plage à Annecy, c'était le matin avant 10h, et autant dire que c'était moi la plus motivée pour nager. Mais, après un samedi bricolage pendant que je répétais avec mon orchestre, dimanche après-midi, passé le Grand Prix de F1, Samuel n'avait pas envie de jouer devant son ordinateur
"T'as envie de sortir ?
_ Mff (levant le nez de mon bouquin), t'as une idée précise ?
_ Bof non."
Puis quelques minutes plus tard :
"Et si on allait à la plage ?
_ ... Toi, tu proposes ça ? Et à cette heure-ci ? Mais ça va être blindé...
_ Mais j'ai envie de nager...
_ D'accord. Mais on prend pas ma voiture.
_ Ben non, on y va à vélo."
Et c'est comme ça qu'on est partis, malgré le ciel plutôt incertain, rejoindre tous ceux qui lézardaient sur la plage des Marquisats. Pas grand'monde dans l'eau, c'est toujours bien. Par contre, pour poser nos affaires, il a fallu chercher.
Le soir, sur la table, il y avait tout le nécessaire, et rien de plus, pour manger nos spaghetti. Mais, après cette après-midi déroutante, il manquait aux yeux de Samuel le couvert que je mets toujours par habitude et qui ne sert jamais dans ces cas-là : un couteau...

29 juillet 2010

Noix

Samuel m'a toujours dit que les noix, bof, il n'aime pas trop. Au-delà du fait qu'il faut les casser (je me souviens de noix que nous avions ouvertes à la façon des pies et des corbeaux, n'ayant pas l'instrument adapté sous la main), il ne trouvait pas le goût spécialement bon.
Moi j'aime bien les noix. Alors pourquoi j'ai autrefois laissé moisir des noix dans leur sac au fond d'un placard ? C'est justement ce que j'ai expliqué à Samuel après avoir accepté un (gros) sac de noix de ma maman : parce que, dans leur sac au fond du placard, je ne les vois pas donc je ne pense pas à les manger. Mets des tablettes de chocolat dans un sac au fond d'un placard, je ne les mangerai pas non plus, j'oublierai qu'elles sont là. Il a donc fallu trouver un endroit intelligent où les ranger, de façon qu'on les voit, mais que ça ne fasse pas "laissé trainé".
Voilà, c'est trouvé : le sac est bien dans un placard, mais un bol de bois, sur la table, contient des noix, ainsi je les vois, je les mange. Et du coup, Samuel y goûte aussi... parce que ces noix-là, pour la plupart, ne nécessitent pas d'instrument particulier, nos mains musclées suffisent à les ouvrir. Et finalement, elles filent, les noix sur la table, parce qu'elles ont un goût bien sympathique, finalement.

22 juillet 2010

Pluie d'été (songes d'une ?)

J'ai regardé par la fenêtre avant de quitter mon bureau, "c'est bon, il ne pleut pas encore, avec un peu de chance j'arrive chez moi avant l'averse". Le temps que je sorte, déjà les premières gouttes. "Tout va pour le mieux, il faut bien arroser PiouPiou pour qu'il grandisse." 150m plus loin, ce sont de grosses gouttes serrées qui se déversent sur moi "Pourquoi j'ai pas mis ma cape de pluie ???!!!" Je suis arrivée trempée, plus qu'à me changer... Un peu plus tard nous sommes sortis, avec un parapluie. Avant que nous ne franchissions la porte Samuel a dit "On a pris un parapluie, donc il s'est arrêté de pleuvoir." Pour une fois, ce n'était pas tout à fait vrai, on avait bien fait de le prendre, ce pépin.

19 juillet 2010

Venise, mardi 6 juillet

Malgré notre avance il y a bien de la queue. Heureusement, il fait gris, je ne souffre donc pas trop de la chaleur, et à l’ouverture, on avance assez vite. Bien qu’il soit interdit de prendre des photos et d’utiliser des téléphones portables, mais tout le monde flashe tout, qui avec un compact, qui avec son téléphone. L’ensemble est assez décevant, beaucoup de doré, trop chargé, pas d’explications. C’est le genre d’endroit qui mériterait une « visite Casa » mais où tout le monde se suit en troupeau pressé.

Une fois dehors, nous cherchons à petit déjeuner : c’est qu’hier, la faim nous avait pris pendant la visite, mais elle était passée. Cette fois, c’est trop court. Nous dégustons un gros biscuit chacun devant une église (la façade est équipés de bancs de pierre). A nos pieds, deux pigeons, un gros et un maigre, se battent pour nos miettes. Plus précisément, le petit les attrape et le gros l’attaque pour les lui piquer. Heureusement que le plus maigre est aussi plus rapide et esquive les coups. Ils nous tournent autour un long moment, et c’est un des rares moments où j’aimerais avoir une caméra tellement ils sont drôles.

Nous prenons tranquillement route vers le Nord, pour aller visite Ca’Pesaro. L’art moderne, c’est décidément bizarre. Et c’est ce qui occupe en fait l’essentiel du bâtiment. Nous reconnaissons tout de même « Le Penseur » de Rodin (le vrai), ainsi que les « bourgeois de Calais ». au dernier étage, une exposition d’objets asiatiques, essentiellement japonais : des armes et armures, lances, sabres, et aussi boîtes à tout, peignes, peintures, un paravent magnifique (je veux le même dans mon salon).

A midi, nous n’avons pas encore faim, et allons donc tenter notre chance au Palazzo Mocenigo. J’ai gagné : il est ouvert. Une exposition sur le tissu : une série d’œuvre d’arts, et des costumes de l’époque roccoco, en plus du mobilier, des tentures, des plafonds.

Et si nous prenions le vaporetto pour rentrer ? Après tout il est payé pour la semaine, et justement la station est à deux pas. Un petit tour assis, nous descendons au marché du Rialto pour acheter des fruits, allons poser nos sacs et acheter des sandwiches. Et comme nous en avons pris l’habitude, sieste au frais. Longue, la sieste. A 18h il pleut, et nous voyons tomber à l’eau notre projet de déguster une part de pizza posés sur des marches en plein air (marre du restaurant…). Finalement l’averse est courte, ça sèche vite, c’est tout ce qu’on voulait. Demain on rentre. On ira juste petit déjeuner, avant de rendre la chambre, et on sera en avance à l’aéroport…

18 juillet 2010

Venise, lundi 5 juillet

Se lever tôt est impossible ce matin. Nous arrivons donc tout juste à l’ouverture du palais ducal, à 9h, sans avoir petit déjeuné. Nous n’avons pas faim, ça tombe bien. Il y a peu de monde sur la Place Saint Marc, sera-ce la bonne heure demain matin pour la visite de la basilique Saint Marc ? Nous verrons bien. Nos billets prépayés nous permettent de passer devant tout le monde. La visite est longue, mais on est à l’ombre et on marche, peu de stations debout. Il y a des pièces plus grandes que notre appartement, il y en a même une où on pourrait en faire tenir plus de 10… bon, chez nous on passe moins de temps à faire le ménage… Les photos sont interdites dans les bâtiments, mais pas dans la cour, où justement la lumière permet de belles prises de vues.

Nous sortons à 10h30, tranquillement, à la recherche du Palazzo Contarini. Nous savons que le palais est fermé, mais aussi que l’escalier, remarquable, en colimaçon (Borsolo signifie « escargot » explique une guide à des anglophones au moment où nous le trouvons) est visible de l’extérieur. Une petite rue étroite, une cour intérieure… Nous passons aussi devant la Fenice, en nous dirigeant vers San Stefano. Il n’est pas midi lorsque nous nous installons à la terrasse d’Al Angolo. Une bonne petite salade, juste ce qu’il nous fallait !

Après la sieste, nous partons à la recherche de Ca’Pezzaro et du Palazzo Mocenigo. Peine perdue, ils sont tous les deux fermés le lundi. Tant pis. Nous cherchons plutôt ce glacier « Alaska » qui, d’après notre guide, propose des parfums originaux comme carotte, fenouil ou céleri. Il est facile à trouver au moins, et à défaut des parfums suscités, j’aurais droit à rose et orange-roquette. C’est délicieux, et il propose bien sûr aussi des parfums plus classiques qui plaisent à Samuel. Et pour bien moins cher que les glaciers « normaux » le long du canal. Nous passons également acheter des « dolci » pour nos familles.

Le soir nous retournons manger à da Alberto, je déguste de la morue « alla Vicenta » tandis que Samuel a droit à des spaghetti aux écrevisses, il est content même si ce n’est pas ce qu’il avait compris.

16 juillet 2010

Venise, dimanche 4 juillet

Tous les musées étant fermés, nous allons aujourd’hui sur l’île de Burano. Départ de Fondamente Nuove, nous achetons le petit déjeuner sur le chemin. Pour une fois le bateau est presque désert, et nous pouvons nous asseoir en extérieur, sur la plate-forme arrière. En arrivant, nous croisons tous les habitants qui embarquent en direction du Lido, en maillot de bain et tapis de plage en main. C’est ce que nous a expliqué le serveur du Graspo de Ua hier soir : le week-end les vénitiens vont à la plage.
Le village, quasi-désert, nous fait donc un peu penser à un récit de Perceval dans Kaamelott. Les façades des maisons sont encore plus colorées qu’à Murano. Nous marchons tranquillement, cherchant l’ombre. Il y a pas mal de chats ici, toujours à l’ombre, à somnoler. Après avoir doublé un groupe de touristes descendus d’un bateau avec leur guide, nous franchissons le pont qui mène à Mazzorbo. C’est plein de jardins. La chaleur est écrasante : même à l’ombre, marcher est dur et nous nous arrêtons très vite. Nous décidons finalement de rentrer. Par chance, un bateau est justement à quai pour le retour.

Depuis le bateau, Samuel prend quelques photos des îlots que l'on voit, avec végétation et ruines, l'église attenante au cimetière. Je l'arrête avant qu'il ne rentre l'appareil photo : je ne sais pas exactement qui représente cette statue, j'ai suggéré l'Ankou...



Il est tout juste midi, nous en profitons pour visiter l’Eglise des Jésuites. Elle est très belle, mais les photos sont interdites, hélas, et les quelques cartes qui sont vendues ne sont vraiment pas à la hauteur de ce « potentiel ».
Posant nos sacs à l’hôtel, nous passons le Rialto pour aller manger : une part de pizza assis sur les marchez d’une église. Nous nous perdons ensuite un peu dans les rues. Demi-tour, retrour sur nos pas, nous rentrons écrire nos cartes postales et faire la sieste.
Le soir, alors que nous sommes en terrasse au Nino Risorto, un orage éclate. La pluie ne se met à tomber que lorsque nous sommes dans notre chambre. Nous avons demandé à l'accueil quelles sont les prévisions météos : orage toute la nuit, beau dès demain matin, très chaud.

14 juillet 2010

Venise, samedi 3 juillet


5h42, Samuel m’enlace en murmurant « Ton petit mari il s’est trompé d’heure il a cru qu’il fallait se lever. » Le réveil sonnera dans une heure, il est déjà propre et rasé… mais nous arrivons à sommeiller encore. En quittant l’hôtel, je saisis au vol le petit déjeuner d’un héron. Nous négligeons le vaporetto qui arrive pourtant : nous irons plus vite à pieds. A 7h nous arrivons sur la place quasi déserte.
A notre grande surprise, outre quelques autres photographes avisé, nous rencontrons aussi 3 « pintades » qui se photographient avec leur téléphone, dans des chaussures et des tenues qui rendent la marche peu aisée (encore plus sur des pavés…) Samuel s’en donne à cœur joie, de mon côté je saisis la toilette d’un pigeon : nous ne les nourrissons jamais, mais ils peuvent faire des photos insolites.


Après le petit déjeuner, nous prenons le vaporetto en direction des jardins. C’est calme, c’est vert, nous apprécions de glandouiller sur un banc, sur l’île de Sainte Hélène. Puis, après avoir acheté quelques fruits au marché et cherché vainement les toilettes, nous allons nous perdre dans le quartier du Castello. C’est le quartier populaire, presque pas de touristes, du linge pendu au-dessus des rues, des chats qui dorment aux fenêtres.


Nous cherchons l’Arsenale, tournons autour en vain, jusqu’à tomber sur un panneau « enceinte militaire ». Nous cherchons à aller au Nord-Ouest, vers la basiliques Saints Jean et Paul, mais malgré la boussole, nous revenons à notre point de départ. Il nous faut revenir dans une des zones couvertes par notre carte détaillée pour enfin nous diriger correctement. Nous achetons dans une boulangerie des foccacia pour compléter notre repas, et à l’aide du plan retrouvons cette fameuse basilique, en vu de la visiter après notre pique-nique sur le premier banc à l’ombre venu.


Le banc à l’ombre en question est en fait juste derrière la basilique, nous n’avons pas trouvé plus près. Petits sandwiches, abricots, foccacia (elles sont un peu sucrées, c’est surprenant et délicieux), brugnon. Attention le brugnon en pique-nique, oubliez toute élégance. Si vous ne savez pas aspirer le jus (quand je dis d’oublier l’élégance je veux dire passer en mode « T-Rex », pour de vrai !), vous en aurez plein les doigts…
Il faut payer pour entrer dans la basilique. J’y vais, Samuel n’en a pas très envie. Mais après réflexion, rester dans à l’entrée en m’attendant ne le tente pas non plus. Il paie donc et me rejoint, jouant avec son appareil photo.


Lorsque nous rentrons à l’hôtel, il est si tôt que la chambre n’a pas été faite. Pour patienter, nous allons manger une glace le long du canal. Par cette chaleur, ça fait du bien…

11 juillet 2010

Venise, vendredi 2 juillet

Dur de se lever ce matin. Après le petit déjeuner, nous nous rendons place Saint Marc pour visiter le musée archéologique. 9h30, les boutiques sur le chemin ne sont pas encore ouvertes, les boutiques sur le chemin ne sont pas encore ouvertes, les touristes sont rares. Le musée archéologique fait maintenant « partie » du musée Correr. Va pour la double visite. Nous constatons que, lorsqu’ils faisaient sculpter leurs bustes, les Romains ne souriaient pas. Comme Arthur sur les pièces de monnaie. Suite du programme : Saint Georges Majeur. Mais comment y aller ? Il faut trouver le bon vaporetto. Alors que nous l’attendons, en arrive un qui va à Murano. « On y va ? » propose Samuel. Une telle improvisation de sa part est surprenante, mais comme je dis souvent : « ça occupe ». nous descendons à Navagero et, par pur esprit de contradiction, ne suivons pas les touristes vers la « glass factory ». Nous déambulons le long d’un canal, les façades sont jolies, tout est calme.

Une photo, de temps en temps. Nous prenons sur notre droite une rue dont le milieu est gazonné. C’est agréable, et elle débouche sur la mer. Au loin, on aperçoit l’aéroport. Clic-clac, le goéland sur son poteau. Et, revenant sur nos pas, nous voyons sur une maison cet écriteau :

Après avoir acheté nos sandwiches, nous nous posons près de l’église, à l’ombre. Chassant les pigeons, le même gros oiseau qu’hier soir vient se poser et nous observe. Il est finalement mis en fuite par un chat, plus petit mais bien plus décidé que lui à protéger ce territoire. Retour au bateau, nous prenons encore une fois le premier qui vient, et il ne fait pas le trajet retour. « Tu voulais voir le cimetière, non ? » On s’y arrête. C’est calme, ombragé, joli. Les photos sont interdites. Les goélands y pullulent, et j’ai confirmation de ce que je pensais, ce gros oiseau plaintif est bien un jeune goéland. Des adultes le menace, il appelle son parent qui prend sa défense. Nous rencontrons aussi, hélas, des moustiques. Et Samuel se fait manger autant que moi, même plus.

Encore un (grand) tour de vaporetto, et nous voilà à San Zaccaria, à attendre (encore) le vaporetto qui nous conduira à Zitelle, où nous prendrons une correspondance pour Saint Georges. Car la liaison Saint Georges-Saint Marc ne se fait dans le sens inverse que la nuit. L’église est grande, mais hélas le clocher, où nous voulions monter, est fermé pour travaux. Tant pis. A la sortie, nous sprintons, mais le vaporetto nous file sous le nez.


Après cette longue journée, pas fâchés de nous doucher. Nous avons trouvé facilement le restaurant où nous voulions manger. Nous avons d’ailleurs poussé la grille un peu trop tôt, avant l’ouverture, et c’est en Français qu’on nous a accueillis. Est-ce qu’il n’y a bien que des Français pour débarquer à une heure pareille ou bien est-ce que c’est à notre allure que nous sommes repérés ? Une dorade grillée à la polenta, une pizza calzone, nous sommes très contents du repas au Nino Risorto. Ce soir il faut se coucher tôt : nous prévoyons d’aller photographier la place Saint Marc vide demain matin.

visite matutinale

Ce matin, à 6h30, alors que je me levais pour aller boire un coup, mon regard tombe sur le balcon. "Oh, il y a un chat ! Un petit chat tigré." Ce chat, que Samuel avait déjà vu plusieurs fois autour de l'immeuble, était assis sagement sur notre balcon. Comment est-il arrivé là ? Sportif, a-t-il sauté depuis les espaces verts (un sacré saut il faut bien le dire), ou bien est-il tombé de l'étage au-dessus ? Il n'a pas l'air traumatisé en tout cas, plutôt tranquille, en balade. S'il est tombé ce n'est pas la premières fois que ça lui arrive. Peut-être est-il aussi arrivé par la balustrade, d'un voisin de palier ? Mystère. En tout cas, il a un collier. Mais, alors que j'entrouvre le rideau pour le photographier, il m'aperçoit et, surpris, prend la fuite... vers la rue.

10 juillet 2010

Venise, jeudi 1er juillet

Une bonne nuit de sommeil et une grasse matinée jusqu’à … 8h. Après le petit déjeuner, nous prenons le vaporetto pour Santa Maria della Salute. Beaucoup de touristes descendent au Rialto (où nous montons), très peu à Salute.
A ma grande surprise, s’il y a un écriteau précisant qu’une tenue décente et une attitude respectueuse sont demandées, personne ne me demande de couvrir mes épaules. L’église est très claire, il y a des chapelles tout le tour, et des statues, sous la coupole, de figures de l’Ancien Testament.
Au-dessus d'une porte, pousse un figuier. Certes, un figuier près d'une église, ça a un côté, logique, l'arbre est biblique après tout. Mais ces arbres-là trouvent toujours les endroits les plus étranges (et dépourvus de terre) pour se faire une place, ça m'épate.


Qu’abrite aujourd’hui la « Dagona da Mar » (douane maritime) ? Ce doit être très important vu toutes les caméras et policiers qui patrouillent là. Derrière le bâtiment, face à la mer, une statue contemporaine. C’est un enfant franco-grec : grec parce qu’il se balade le sifflet à l’air, français parce qu’il a attrapé une grenouille.Samuel a eu tout son temps pour le photographier de dos, moi j'ai voulu profiter de ce que le policier qui patrouillait se cachait dans la perspective, mais il s'est déplacé au dernier moment pour figurer comme "échelle" sur la photo. J'ai donc une sorte de photo d'archéologue.

Nous empruntons le Fondamente Zattere ai Saloni en direction de la « promenade Zattere ». Mais à cause du soleil, nous prenons très vite une ruelle adjacente ombragée et, suivant vaguement la direction, finissons par nous perdre et nous croire beaucoup trop loin. Nous revenons un peu sur nos pas, jusqu’à apercevoir … Santa Maria della Salute ! Peine perdue, demi tour. Au moins nous savons où nous sommes.


Vers midi, le restaurant que nous visions est trouvé, mais un risotto ne nous dit rien, il fait trop chaud. Nous achetons plutôt des fruits et, cherchant un endroit où se poser, ajoutons 2 mini pizzas. Dur de trouver des marches à l’ombre dans un endroit sympathique. Nous renonçons à ce dernier critère. Au bord d’un canal, nous observons en mangeant les efforts d’un petit crabe à escalader une marche sous-marine.

Nous nous mettons ensuite en route pour l’église « San Pantolon ». Oui, prononcé à la française ça me fait sourire. Du coup j’aimerais bien en savoir plus sur ce saint qui n’existe pas en Français. Son martyre est illustré sur la plus grande toile du monde, 900m². Mais nous ne le verrons pas : l’église est fermée jusqu’à 16h, il est 13h15 et nous en avons bien assez de marcher pour envisager de revenir sur nos pas après la visite prévue de Ca’Rezzonico. Nous rentrons en vaporetto, nous rafraîchir à l’hôtel : il est 15h15…

Après une bonne sieste, nous cherchons dans notre guide un restaurant qui servirait un risotto de poisson pour le soir. Celui qui nous semble bien est un dans un quartier où nous n’avions prévu aucune visite. Nous décidons alors de prendre tout de suite une douche, et d’y aller en flânant. Da Alberto est facile à trouver, et beaucoup plus près que prévu. Nous faisons donc une bonne promenade, de Santa Maria dei Miracoli à la basilique San Giovanni è Paolo, fermées toutes les deux. Nous admirons l’hôpital civil (il en jette, il faut bien dire ce qui est), et Samuel photographie pour moi un oiseau qui nous intrigue : il est assez gros, mais avec un plumage « camouflage » et un cri qui fait pleur.
L'osteria da Alberto est sympathique, le risotto est excellent, nous reviendrons sûrement...

Venise, mercredi 30 juin

Aujourd’hui j’ai obligé mon mari à prendre la photo la plus ridicule et beauf de toute sa « carrière » de photographe : son épouse accoudée sur un pont très quelconque ; heureusement, avec son super appareil, mon petit mari sait mettre en flou l’arrière-plan sans intérêt. C’est qu’après avoir tourné dans les ruelles, sur la Place Saint Marc, aux alentours, photographié une série de gondoles vides, nous avons aperçu près de ce pont, 3 gondoliers avachis sur un banc, attendant e chaland. Samuel n’osait pas les photographier : ça ne se fait pas, ils ne seraient pas d’accord (ou alors seulement si on fait un tour de gondole ?), bref. Je lui ai donc forcé un peu la main, pour qu’il fasse semblant, une fois dans sa vie, d’être un gros beauf. En espérant que nous ne le deviendrons jamais.

Nous avons croisé bien des gens mangeant une pizza dans la rue à 16h. « Les gens mangent vraiment à n’importe quelle heure ! – C’est sûrement qu’à midi il faisait trop chaud pour avoir faim. Moi si tu trouves une jolie glace avec un biscuit, je suis carrément partante. » Nous avons fini par prendre une part de pizza nous aussi. Il faut dire que le minicake dans l’avion, et son gaspacho melon-anis, n’étaient pas très consistants.





Après une bonne douche, nous partons à la recherche d’un restaurant sur lequel des internautes avaient craqué, et où il faudra probablement réserver. Nous empruntons donc le Rialto, et allons nous perdre dans les petites rues : n’ayant pas pris l’adresse exacte avec nous, nous ne trouverons pas, mais nous apprécions les petites rues quasi désertes, où flottent une odeur d’omelette et le son d’un piano.
Nous mangerons finalement au Graspo de Ua, juste à côté de l’hôtel : la cuisine est bonne, le serveur sympathique, mais l’ambiance un peu guindée.

vélo

En avril, j'ai un peu obligé Samuel à s'acheter un vélo. Il envisageait cet achat pour plus tard, mais je lui ai dit de profiter de la fin de série de l'an passé, plutôt que d'attendre d'avoir fini ses cours du soir et de pouvoir s'en servir pour aller travailler, mais devoir payer le prix fort. Au début il ne se sentait pas très à l'aise à vélo, il faut dire qu'après avoir appris, il n'avait jamais "pratiqué", surtout en ville. Je l'ai donc entraîné d'abord dans une balade à Sevrier dès le premier week-end, le dimanche matin quand il n'y a pas de voiture, et puis je lui ai proposé de s'en servir pour aller en ville, "c'est mieux qu'à pieds". Au début il n'était pas convaincu par cet argument, il faut dire que ce n'est pas lui qui se trimballe un sac à main sur l'épaule. Les filles ont des sacs, elles mettent donc plus de barda (cartes de fidélité...) dans leur porte-feuille, emportent leurs lunettes de soleil, chéquier, paquet de mouchoir... et y ajoutent gentiment le DVD acheté en ville justement. Et tout ça fait bien son poids. Donc, rentrer plus vite, et pouvoir mettre mes achats dans le panier du vélo, pour moi c'est toujours mieux. Finalement, je l'ai converti. Les dernières fois qu'on est allés en ville c'est lui qui m'a proposé des prendre les vélos, chic ! (Il le prend même pour sortir sans moi)

8 juillet 2010

Une petite photo pour la nostalgie

Nous voilà de retour de Venise après une semaine de marche, de visites, etc. Agnès reviendra certainement sur ce séjour. Mais je voulais faire partager cette photo prise spontanément sur les quais de la Sérénissime et qui me plaît beaucoup, sans pouvoir expliquer pourquoi (je vous invite à cliquer sur la photo pour la voir dans sa vrai taille, parce que là c'est un peu petit).

29 juin 2010

Chouette !!!

On va partir en vacances... et cette année, alors que nous préparons nos bagages, le temps s'assombrit sur Annecy. Alors qu'à notre destination, le soleil est prévu et une température de 30° est annoncée. Ce ne seront pourtant pas des "vacances-plage". N'empêche que ça fait super plaisir.
Voilà, vous aurez forcément des photos au retour...
à bientôt.

28 juin 2010

Final Fantasy

Samuel n'était pas convaincu à l'annonce de la sortie du jeu. Pour le coup, il a bien regardé la bande annonce mais n'a pas hésité, "est-ce que c'est raisonnable, est-ce que je vais avoir le temps, j'ai d'autres jeux à finir"... comme il a pu le faire pour Red Dead Redemption par exemple. Le jeu l'intriguait, mais il n'avait pas l'intention de l'acheter.
Un copain le lui a prêté, et il est bien content d'y jouer mais quand je lui ai demandé ce qu'il en pensait il m'a dit "On sent qu'il a été fait pour PS3 déjà, j'ai l'impression de plus regarder une vidéo que de jouer. Il y a un lecteur Blue Ray dans la PS3, ils en profitent pour mettre un max d'animations, et finalement il y a peu de jeu." Bon, si vous êtes aussi joueur, vous n'avez pas eu besoin de moi pour cette analyse, n'est-ce pas ? En fait ce qui m'a marqué c'est l'emploi d'un mot que je ne l'avais jamais entendu prononcer. Continuons un peu : "Il est comme beaucoup de jeux japonnais, l'histoire est cucul." Voilà, c'est ce mot-là. "Ben oui, je peux pas dire qu'elle est simplette, elle est plutôt complexe, mais voilà, les héros c'est une bande d'ados, et donc l'histoire est cucul." Qu'on se le tienne pour dit.

15 juin 2010

foot

Je ne regarde jamais le foot, moi je n'aime pas ça. Chance : Samuel n'est pas très foot. Il regarde un peu, "si ça ne te fait pas bouder". Chic. Ce soir il n'avait pas trop envie, et puis finalement, si, parce que :
- "c'est marrant de voir les Brésiliens jouer, eux quand ils sont pas en forme ils vont quand même jusqu'en demi-finale"
- "j'aimerais bien voir quel est le sponsor des Nord-Coréens"
Ok. Tant que je peux aller faire autre chose dans une autre pièce, ça me va.

Tomate-mozza

Il y a des femmes qui reprochent à leur homme de toujours mettre les pieds sous la table et ne pas savoir se servir d'un aspirateur. D'autres qui préfèrent que leur homme ne cuisine pas, parce qu'il leur laisse plus de vaisselle qu'elles n'en saliraient en 3 semaines. Et je ne fais pas partie de ces groupes-là.
Certes, Samuel rentre souvent après 21h et il est préférable que le repas ne soit plus à préparer. Certes, je me mets souvent à la cuisine sans lui demander un coup de main (je devrais, il le fait très volontiers). Parfois, il me laisse vaquer à mes occupations et m'appelle quand tout est prêt. Et ça vaut le coup d'oeil ! Car moi, je suis totalement incapable de découper les tomates en étoiles. Au mieux j'en fais des tranches bien alignées, par jour de flemme je découpe en morceaux dans un saladier... alors que lui met du soin à la présentation, et pense même au basilic "pour faire joli" (oui, ça il l'a piqué à ma maman).

30 mai 2010

pensée philosophique

- Il fait tout pas beau, hein ?
- En effet.
- Peut-être que c'est une vue de l'esprit. En fait il fait super beau mais tout le monde croit qu'il pleut.

28 mai 2010

Monsieur patate

Voici en premier un petit délire que des employés de Google se sont amusés à faire pour faire la promotion de leur navigateur Internet Chrome :



Et voici une parodie faite par la société scandinave Opéra concurrente de Google :



J'ai beaucoup rigolé mais par contre il faut absolument les regarder dans l'ordre, Google, et après Opera.

(je m'excuse pour cet humour d'informaticien, je ne me rends pas compte si les autres peuvent comprendre ou pas. En tout cas j'en suis à mon 4ème visionnage et je me marre toujours autant).

25 mai 2010

Midi et val 2...

En contrepartie on était aux premières loges pour voir les combats médiévaux d'infanterie. Et franchement j'ai pu m'en donner à cœur joie avec mon appareil.

24 mai 2010

Midi et val...


Cette année, nous avons pris notre courage à deux mains un dimanche matin pour nous rendre aux Grandes Médiévales d'Andilly. Si Samuel y était allé il y a bien des années, ce n'était pas mon cas.
On nous avait prévenus, il fallait partir tôt, il y aurait du monde. Mais avec un concert la veille (ouverture des Vocales de Thônes), se lever à 7h me fut impossible. Nous avons donc pris la route à 9h30, munis de notre pique-nique, d'une bouteille d'eau et d'un appareil photo.
Il y en avait, du monde ! Tellement que nous n'avons pas trouvé de place pour voir le combat de joutes. Nous en avons donc profité pour visiter les zones moins animées. On en profite mieux quand il y a moins de monde. Et c'est ainsi que nous nous sommes retrouvés vers les "coulisses" du spectacle, là où les chevaliers s'apprêtaient à entrer en scène. C'est là que Samuel a pu prendre cette photo...


10 mai 2010

Des hommes beaux, de Guillaume Canet et de Romain Duris

Adolescente, je désespérais les filles de mon âge : elles tentaient vainement de me faire dire qui était pour moi le plus beau des plus beau en me proposant tel acteur, mannequin, héros de série... Allant peu au cinéma, regardant peu la télé et ne lisant pas du tout les "magazines de filles", fallait-il déjà que je mette un visage sur un nom avant de conclure que bof, pas plus que ça.L'illustratrice Diglee résume ici(lien précaire...) parfaitement le genre d'attitude féminine qui est pour moi un mystère insondable, et donc le genre de fille qui ne me comprend pas.
Aujourd'hui encore, il est difficile de me faire dire que tel ou tel est beau, surtout s'il est célèbre. Et parmi tous ceux que j'ai trouvés beaux depuis le début de ma vie, rarissime sont ceux qui sont blonds et/ou aux yeux bleus.
En revanche, si j'ai des goûts contestables en matière de musique, de fringues, ou un tas d'autres choses, quand je prend la peine de dire qu'un homme est beau, on ne me contredit pas*. Et la première chose que j'aie pensé en voyant Samuel, c'est que justement "Oh, waouh comme il est trop beau lui... !!!". Quelle ne fut donc pas ma déception lorsque, sur le blog de Dadou, à la question "Oh, waouh comme il est trop beau lui... !!! ... Oui, mais qui ??? " je ne trouvai ni "mon petit mari" ni même "l'homme de ma vie" (il n'y avait pas trop de raison de mettre en toutes lettres le nom de quelqu'un que les lecteurs ne connaissent pas forcément). Alors, parmi les réponses, je ne m'étendrai pas sur Brad Pitt, on ne m'avait jamais demandé si je trouvais Bruce Willis beau, mais je dois dire que pour Guillaume Canet j'étais même totalement incapable de citer un film où il a joué. Après avoir cherché des photos sur Internet, je ne le situais pas tellement mieux. Il est souriant pourtant, beaucoup plus que Romain Duris dont le charme tient sûrement au fait que ses personnages sont du genre tourmentés. C'est probablement pour ça que 19 filles attendries ont "fait dans le social", tandis que 10 personnes (dont moi) ont préféré élire Bernard le Canard.
* Ceux qui ont connu Machin viendront peut-être me dire que lui n'est pas beau. Eh bien justement, je n'ai jamais dit qu'il l'était. Ah, et puis si, j'ai un contradicteur : Samuel conteste toujours quand je dis qu'il est beau. C'est bien le seul.

24 avril 2010

Week-end Ange-vin

Non, nous n'avons tué personne le week-end dernier, et nous ne nous sommes pas saoulés non plus. Certes, il y avait une belle robe blanche, mais pas d'ailes dans le dos. C'était juste pour le jeu de mots. J'avais songé à titrer "week-end à l'étr'Angers" mais j'ai craint qu'on ne me prenne pour une indépendantiste.
Donc, le week-end dernier, nous avons traversé la France pour nous rendre à Angers au mariage d'Astrid et Damien. Nous avons dû renoncer au train, qui n'aurait pas pu nous ramener à bon port, et avons pris vendredi 16 la voiture de Sam. Direction : Lyon, Saint-Etienne, Clermont-Ferrand, Vierzon, Blois, Tours, Angers. C'est pratique l'autoroute...
Notre mission de samedi matin consistait à aller chercher des amis à la gare. Le premier train n'arrivant qu'à 10h30, nous avons pu faire un tour à pied dans la ville pour visiter un peu : tour du château, quelques pas dans le centre historique.
Sur le chemin du retour, nous avons fait halte dans un magasin de maquettes : Samuel y a trouvé son bonheur...
Entre les retards de trains, l'hôtel où nous devions nous changer et garer la voiture, l'internat où d'autres devaient poser leurs affaires, l'appartement d'Astrid et Damien où nous avons mangé sur le pouce, ce fut un peu la course à pieds.
Mais nous sommes arrivés à l'église dans les temps.
Le vin d'honneur et la soirée se tenaient au château de Plessis-Macé, où Samuel s'en est donné à coeur joie avec son appareil photo.
Nous avons tout de même quitté cette joyeuse soirée parmi les premiers : c'est que dimanche 18, nous voulions éviter de fêter nos noces de coton avec une pizza devant la télé, trop fatigués par le voyage...
Comme souvent, dimanche matin, nous nous sommes réveillés tôt (pour un dimanche, 8h, c'est tôt. La route était bonne, calme. Samuel a dormi l'après-midi, lorsque j'ai pris le volant. En arrivant en vue du Semnoz, j'ai eu le plaisir de l'entendre dire "ça me manquait presque, quand même, de voir les montagnes"...

14 avril 2010

à l'attention d'un commentateur

Quelqu'un a tenté de laisser deux commentaires particulièrement vulgaires à mes posts. Je ne publierai pas ses commentaires, et j'aimerais qu'il sache que :
1/ je n'ai pas besoin de les supprimer pour qu'il n'apparaissent pas, je filtre avant
2/ il y a des parties de notre vie privée que je n'expose pas sur ce blog, c'est justement privé, ça ne le regarde pas.
3/ les commentaires sans signature, c'est lâche, ça tient de l'insulte gratuite.
4/ ce n'est pas parce qu'on est sur Internet qu'il faut s'autoriser des fautes d'orthographe, en Français comme en Anglais. C'est vrai qu'il m'arrive d'en faire, mais là on voit bien qu'il n'a pas pris la peine de se relire...

26 février 2010

Devant un film

Avant notre déménagement, avec l'écran en face du lit, il arrivait couramment que Samuel s'endorme devant un film : la position allongé a sur lui un effet puissant. Maintenant que nous avons un salon, c'est moins courant mais tout de même, le soir, il s'allonge facilement sur le côté et parfois pique du nez. A moi aussi ça m'arrive. Parfois même, nous nous mettons tête bêche dans le canapé, pour se masser mutuellement les pieds. Hier soir, Samuel s'est assoupi, et j'ai beaucoup lutté pour ne pas en faire autant. A tel point qu'à la fin du film, chacun se levant, nous avons eu le sympathique dialogue suivant :
- Tu fais quoi par terre ?
- Je cherche mon chausson sous le canapé.
- Ah oui, tiens moi il me manque une chaussette.
- Elle est là, tiens.
- Et l'autre elle est où ?
- Ben, à ton pied...

Bon, pendant que je suis là, je vous donne quelques liens vers des blogs de graphistes qui m'ont bien fait rire : j'ai beaucoup apprécié Jérômeuh dont j'ai trouvé la référence sur le blog de laurel, ainsi que Tim (je ne sais plus comment je suis tombée dessus). Les liens pointent vers des articles en particulier, parce que justement je les ai trouvés drôles. Et si vous avez d'autres liens à proposer, n'hésitez pas !

23 février 2010

ballon suisse

Ma maman m'a offert il y a deux ans un Swiss Ball. C'est un ballon de gymnastique, livré avec le gonfleur et le manuel d'exercices. Mais voilà, le temps de gonflage a de quoi dissuader... quand on n'a que 30 m2 pour deux. Je n'y avais donc touché qu'une fois depuis. Maintenant, nous avons plus de place, j'ai donc décidé de le gonfler, et de m'en servir. Pour ceux qui se sont posé la question, non, ce n'est pas une bonne idée de jouer au foot avec un ballon de 65 cm de diamètre et pesant 1,2 kg avant gonflage. Surtout dans un appartement. En fait les exercices se font au sol, en appui sur le ballon. On muscle ainsi les fessiers, le dos, les abdominaux, les adducteurs, et les ischions. Quand j'ai sorti ce mot à Samuel il m'a demandé ce que c'était...
Ils n'ont l'air de rien, comme ça, ces exercices tout en lenteur et en travail statique, mais en fait, après les avoir fait, on a super mal aux jambes. Samuel ne veut pas me croire, j'hésite encore à lui coller le ballon sous les pieds et à lui en faire faire une série... Je crois que je devrais.

20 février 2010

délectation

De la bière "nature", je n'apprécie que la première gorgée. Je goûte volontiers, en revanche, aux bières aromatisées, ou à un demi additionné de sirop. Vous connaissez le classique demi pêche, le demi grenadine renommé Monaco, le demi citron renommé Twist. Certains apprécient déjà framboise et mûre, moi je fais dans le surprenant. Je me souviens m'être interrogé sur les sirops "à la con" que pouvait avoir un bar, et avoir été singé "tu vas demander un demi con ?", j'ai testé rose, violette, jasmin, kiwi... Hier soir, au bowling, j'ai repéré un sirop de noix de coco. Quand j'ai annoncé à Samuel que je prendrais bien ça, il a été même surpris que ça existe. Nous sommes allés voir ensemble les autres sirop, et il a opté pour châtaigne. Eh bien, si nos demis était tout à fait sympathique, la tête du serveur lorsque nous avons annoncé notre commande valait elle aussi son pesant de cacahouètes, un vrai délice. La prochaine fois, on lui demande un demi passion et un demi barbe à papa, pour voir.

13 février 2010

Playing with myself

Il y a quelque temps j'ai tenté de faire jouer Agnès aux jeux vidéos avec moi. Cette expérience ne fut pas spécialement un franc succès donc à défaut maintenant je me contente de jouer tout seul...

7 février 2010

De la pluie et du beau temps...

C'est l'hiver, il fait beau certains jours (avec verglas matutinal), et d'autres il pleut, ou neige, ou bien il tombe un mélange des deux. J'étais allée travailler la musique hier matin, sur le chemin du retour le ciel s'est déchargé de ce mélange d'eau sous deux formes. Bien sûr, les vestes et les chaussures en avaient récupéré, la boîte à violon aussi. Je l'ai donc mise à sécher près du radiateur. Mais je n'allais tout de même pas laisser Jean-Georges à l'intérieur, il craint les variations de températures. Je l'ai donc posé sur notre lit en attendant. Et pendant que j'avais le dos tourné, Samuel en a profité pour faire la photo qu'il a ensuite postée précédemment...

Jaanes Georgius Helmer

21 janvier 2010

Attention les yeux et les oreilles

Bioware propulse un peu plus le jeu vidéo dans le domaine de l'art avec le trailer de Mass Effect 2. Le son est obligatoire...

5 janvier 2010

massage réveil

Oui, je sais, je pourrais commencer l'année avec un super message de "meilleurs voeux", photos, fleurs, étoiles, flocons et petits coeurs. Mais c'est trop classique. Je vais plutôt vous donner un truc pour se réveiller doucement quand vous avez plutôt envie de rester sous la couette. Il s'agit d'un massage de la tête, que pouvez aussi faire à votre doudou préféré, mais je vous conseille de vous entraîner sur vous, vous saurez mieux ce que vous faites.
Allongez-vous sur le dos. Placez vos index entre vos yeux et décrivez de petits cercles. Chaque index va, de son côté, passer ensuite toujours en petits cercles tout autour de l'oeil pour revenir au point de départ. Répétez trois fois. Descendez ensuite l'arrête du nez de la même façon, et massez-vous le bout du nez. Un petit saut, et hop, vous voici au-dessus des lèvres. Posez parallèlement les majeurs dans le creux du menton (quand on le fait sur quelqu'un c'est plus difficile), pour envoyer vos doigt se rejoindre aux coins de la bouche.
On passe aux oreilles : il faut d'abord masser le crâne en traçant le contour arrière de l'oreille, faites donc attention en arrivant sous le lobe, tout faux mouvement peut être très douloureux. Il faudra ensuite vous triturer les oreille, du haut vers le bas.
Enfin, massez le cuir chevelu, en partant du front, jusqu'à l'arrière de la tête.
Voilà, vous pouvez vous lever.