28 octobre 2009

Samuel qui joue

Quoi de plus exaspérant qu'un "pff! mec" vous racontant ses exploits à Doom en réseau face à quelqu'un dont l'ordinateur est un peu vieux ? Ce même mec vous racontant ses exploits à VRallye ou ses manœuvres en voiture. Mais Samuel n'est pas de ce genre-là. Je veux dire, il a bien joué à Doom lui aussi, et il joue à des jeux de voiture, mais il ne passe pas la journée du lendemain à expliquer comme il est bon à ce jeu. J'ai un mari formidable. Même, je suis (pour l'instant encore) souvent dans la même pièce que lui quand il joue, et je trouve ça drôle. Il me montre la belle voiture qu'il a gagnée (il voudrait bien la même en vrai, mais pour le prix, s'il n'y a pas la place de mettre un siège de bébé à 'arrière, je vote non), ou bien il commente sa stratégie à Total War, c'est piquant. Par exemple
"Tiens j'ai envie d'attaquer la France, juste pour rire. Je suis sûr que je peux y arriver.
_ Tu peux arriver à quoi, à attaquer la France, ou à en rire ?
_ Attaquer la France, que ça me fasse rire et que je gagne."

Et plus tard :
"Je commence à avoir un trop grand territoire pour déplacer mon armée d'un bout à l'autre.
_ Du coup t'en laisses traîner un petit peu partout ?
_ J'ai plusieurs armées. C'est vrai que ça ressemble un peu à laisser traîner ses affaires. Sauf que moi mes affaires qui traînent elles sont rangées dans des villes stratégiques.
_ Oh, on peut laisser traîner ses affaires dans des endroits stratégiques aussi."

la nuit, l'hiver

Oui je sais, on n'est pas encore en hiver, mais il fait déjà suffisamment froid pour que le chauffage de l'immeuble ait été mis en route (et ce matin dehors, le froid mordant a fait couler mes yeux).
Du coup, maintenant il fait un peu trop chaud sous la couette (mais sans la couette c'est limite frisquet). Alors on dort moins bien, on se réveille plusieurs fois par nuit en ayant trop chaud. Et qui a dit :
"Je me suis réveillé(e) vers 4h, j'avais soif, mais c'était bien trop loin la cuisine alors j'ai décidé d'oublier et je me suis rendormi(e). Mais vers 5h30 je me suis de nouveau réveillé(e) et devine quoi : j'avais soif. C'était encore trop loin alors je t'ai plutôt fait un câlin."
?

25 octobre 2009

Un jeu qui me plaît

Il y a déjà pas mal de temps que nous avons une DS. Pas la voiture de Citroën, mais la console de jeu de Nintendo, avec même quelques jeux adéquats. Samuel y jouait quelquefois le midi avec ses collègues, et un jour, l'un d'eux lui a prêté un jeu qui devait me plaire. Et il m'a plu. Contre toute attente, car les jeux qui me captivent sont en général des jeux pour lesquels il n'y a pas besoin de cerveau, ceux qui occupent les mains quand j'écoute mes podcasts.
Ce jeu qui m'a plu, c'est "Le professeur Layton et l'étrange village". Une petite histoire, des énigmes à résoudre. Je n'irai pas me vanter d'être hyper balèze en énigme : pour celles de logique, je m'en sors généralement bien, par contre s'il s'agit de faire le lien entre la vue 3D d'un dé et son plan de montage, je dois sortir papier, crayon, ciseaux... mais je relève le défi. Du coup, comme il fallait bien le rendre, je me le suis acheté, pour le finir. Et, plus récemment, je me suis acheté la suite. Et je suis presque sûre que j'achèterai les volumes suivants !

23 octobre 2009

scène de la vie quotidienne (?)

J'ai les cheveux lisses. J'adorerais avoir les cheveux bouclés. Enfin, j'en ai déjà parlé... En plus, maintenant que je fais du vélo, je mets un casque sur ma tête, pour aplatir c'est assez radical. Au début de l'été, suivant le judicieux conseil de ma collègue Estelle, je me suis fait faire une permanente. La coiffeuse m'a conseillé d'utiliser la crème frisante pour que ça ait encore plus de boucles, mais j'ai beaucoup de mal à m'en servir, je ne sais vraiment pas l'appliquer. Il y en a toujours trop d'un côté et pas assez de l'autre. Reste que ma permanente tient drôlement bien, c'est la coiffeuse qui me l'a dit quand elle m'a remis un coup de peigne pour le mariage de Clémence.
Donc, me voilà avec un peu plus de frisettes et, du coup, je me démêle avant de me laver les cheveux, surtout pas après, ça casse les boucles.
Un samedi matin, vers 11h. J'ai les cheveux encore humides et nous sommes attendus pour le repas, nous commençons donc à nous préparer. Samuel me fait remarquer que je pourrais me peigner. Je n'ai jamais osé le rembarrer avec des arguments tels que "t'y connais vraiment rien aux coiffures de fille". Je serre les dents, je me démêle, et il voit bien que ça me contrarie. Ben oui, voilà, maintenant je suis démêlée, ça se voit, mais j'ai les cheveux tout aplatis. Courageusement, il sort ma crème, le sèche-cheveux, et s'attèle à me coiffer. Eh bien, il y est arrivé mieux que moi. C'est hyper vexant !

14 octobre 2009

"On aurait dû envoyer des (plus de) femmes sur la lune"

Ce sont des hommes qui ont été envoyés les premiers dans l'espace, et ce n'est que très tard que des femmes ont été intégrées aux programmes spatiaux. Pourtant, deux chercheurs, Donald Flickinger et Randy Lovelace, avaient estimé qu'il serait plus "rentable" d'envoyer des femmes :
- parce qu'elles sont plus légères et qu'il faudrait donc moins de carburant pour les propulser
- parce qu'elles consomment moins d'oxygène (quand il faut l'emporter en bouteille, ça compte !)
- parce qu'elles ont une meilleure santé cardiovasculaire
- parce que leur système reproductif résiste mieux aux radiations.

Bien que leur idée n'ait pas été retenue, ils ont choisi à titre privé d'entraîner des femmes et de leur faire passer tous les tests d'aptitude soumis aux spationautes. Il s'est avéré que 68% d'entre elles les passaient avec succès, contre seulement 56% chez les hommes. Mais dans les années 50, les femmes étaient trop souvent reléguées à leur cuisinière pour que ce genre de résultat n'intéresse en haut lieu...

11 octobre 2009

dimanche matin

J'étais dans un château, on refaisait les lits en attendant le conférencier qui était annoncé avec un retard de 50 minutes environ, et il faudrait aussi que je téléphone à Estelle pour qu'elle me donne sa fameuse recette de coulis de pêche vers midi et demie. Et puis, je me suis réveillée et pour le coup j'ai mis un instant à reconnaître où j'étais. Il faut dire qu'il manquait un élément dans la pièce : Samuel. Il était 8h et d'ordinaire, quand il n'arrive plus à dormir le week-end (généralement vers 7h15 ou 7h30), il allume son ordinateur, il ne disparaît pas. D'ailleurs il dit souvent quelque chose comme "j'en ai marre de dormir".
Il était à la cuisine, il peignait sa nouvelle maquette d'avion, dont il avait l'air plutôt content. Rassurée, j'ai pu retourner dormir une bonne heure.
Finalement levée, je me suis contentée d'un verre de jus de pomme en guise de petit déjeuner (vraiment pas faim, non) avant d'aller prendre une douche et me laver les cheveux. Et pendant que Samuel prenait le relais, je lui ai piqué sa place devant l'ordinateur. "Mais qu'est-ce que je vais faire, moi ?" me dit-il tout ennuyé. Et comme je n'avais pas l'air décidée à lui rendre sa place, il a allumé le MacBook et chargé le jeu (toujours des billes...) auquel je jouais, parce qu'on ne peut pas jouer à CoH sur le MacBook.
Et puis, cet après-midi, nous avons fait des cookies (ça c'est juste pour rendre jaloux les gourmands)

3 octobre 2009

Déplacement professionnel

Les déplacements professionnels, heureusement que ce n'est pas tous les jours... Déjà quand on est en couple, on se retrouve séparé(e) de sa bouillotte préférée, l'élu(e) de son coeur avec qui on aime partager des blagues et des soirées. De ses enfants aussi, si on en a.
Et puis, il faut parfois traverser la France avec une voiture pleine de barda, ça prend déjà la journée rien que pour le trajet. Mais bon, ça permet aussi d'essayer une nouvelle voiture sans se sentir obligé d'expliquer pourquoi on ne compte pas l'acheter...
Il y en a qui ont eu quelques surprises avec leur hôtel parfois.
Avec toute cette route on arrive crevé le soir dans une ville qu'on a pas le temps ou pas le courage de visiter. Ce n'est pas toujours une perte, mais quand même.
J'ai donc passé deux jours cette semaine à Evreux. Chance : il a fait beau. Moins de chance : sur un salon on passe la journée enfermé loin des fenêtres, on n'en profite donc pas tellement. Mais quand même, c'est sympa un salon : j'ai pu mettre des têtes sur les voix que j'ai au téléphone depuis un an et demi, et ce fut réciproque ; nous en avons aussi profité pour échanger quelques spécialités régionales (non, pas du reblochon, trop de trajet).
Et puis, sur le chemin du retour, nous avons pu découvrir un chouette petit chateau, encore assez peu connu des voyageurs de semaine : nous l'avions en entier pour nous.
L'année prochaine le salon se tiendra à Nice : là c'est sûr, on trouvera le courage d'aller se baigner. Ce n'est pas parce qu'on sera début Octobre qu'on ne le fera pas, on n'est pas des chochottes !